Des livres qui résistent grâce à Internet

Les livres de la Petite Souris résistent grâce à Internet

Dans le domaine du livre, on entend souvent des critiques à l’encontre d’Internet. Les gens passent des heures sur la toile et donc lisent moins. Le piratage pénalise la création. Amazon.com étouffe les petits libraires et n’est pas soumis à la même imposition qu’eux. Etc.…

Mais au-delà de ces problèmes dont il faut se préoccuper, il ne faut pas oublier qu’Internet a aussi ses bons côtés.
De nombreux sites communautaires, comme Libfly.com ou Livraddict.com, permettent aux lecteurs d’échanger des avis sur les livres qu’ils ont lus. Des blogs consacrés à la littérature proposent des critiques. C’est le cas de AppelezMoiMadame.fr dédié à la littérature jeunesse. Le Web est aussi un moyen pour les lecteurs d’échanger avec certains auteurs qui jouent le jeu comme Catherine Pancol à qui l’on peut écrire via son site personnel.
L’auto édition sur Internet connaît ses premières success stories. Comme celle vécue par Agnès Martin-Lugand qui, après 10 000 exemplaires vendus en autoédition au format numérique, a vu son roman « Les gens heureux lisent et boivent du café » être publié chez Michel Lafon.
Les réseaux sociaux quand à eux accélèrent et amplifient le bon vieux bouche-à-oreille permettant de faire ressortir plus fort et plus vite des livres qui plaisent au public. Evidement, le bouche-à-oreille existait avant Internet, mais son potentiel a été décuplé par la facilité de transmission de l’information sur ce média.

En ce qui me concerne, Internet me permet d’obtenir une visibilité inatteignable par le biais d’un éditeur ne faisant pas partie des poids lourds du marché. Les échanges entre lecteurs sur les réseaux sociaux contribuent à faire connaître la série des aventures de la Petite Souris des dents de lait, qui plaît beaucoup aux enfants. La page Facebook de la Petite Souris dépasse désormais le seuil des 8000 fans. Son compte Twitter et son site Internet ne cessent de progresser.
Tout cela offre un moyen de contourner les légions de commerciaux chargés de placer les livres des grosses maisons d’édition dans des librairies parfois un peu trop serviles qui ne jouent plus toujours leur rôle de prescripteurs et de découvreurs pour leurs clients. Il est difficile aux plus petits de se faire une place.
Internet est un peu la potion magique qui permet à P’tit-Sourix de résister.

Un grand merci à vous les internautes de permettre cela.